Modèles alternatifs d’organisation en débat

Sitio: Plate-forme d'Enseignement de Nantes Université
Curso: Les modes d'action en anthropocène
Libro: Modèles alternatifs d’organisation en débat
Imprimido por: Gast
Día: martes, 23 de julio de 2024, 00:28

Descripción

1. A propos de la séquence

Acquis d'apprentissage

  • Prendre conscience des grandes options qui s’offrent à nous
  • Connaître les ordres de grandeurs des objectifs à atteindre
  • Savoir dépasser les mots d’ordre séduisants pour discerner les options réellement retenues par les acteurs qui les proposent

2. Les modèles alternatifs d'organisation

De quoi l’avenir sera-t-il fait ? En grande partie, de ce que nous en ferons. Mais qui est «nous»? Un ensemble d’intérêts et de positionnements variés, qui ne sont pas unis dans la politique à suivre. D’où des enjeux controversés. L’enjeu est cependant de mesurer quelles sont les implications des différentes directions qui sont proposées, par différents acteurs – entreprises, ONG, partis politiques ou leaders d’opinion divers.

2.1. Quelles sont les difficultés ?

Une première difficulté est d’ordre sémantique. Un mot peut avoir plusieurs sens et un sens peut être indiqué de différentes manières. Croissance, décroissance, sobriété ou modernisation écologique peuvent chacun être compris de manière différente suivant les personnes ou groupes auxquels nous nous adressons.

Une seconde difficulté est similaire à celle rencontrée avec les idéologies politiques. Elle est d’ordre rhétorique. Chaque direction est brandie par des acteurs qui cherchent à convaincre du bien-fondé de leur voie, et à discréditer les autres, à la manière de la politique politicienne. Les grandes directions ne se donnent qu’en faisant l’effort de clarifier les objectifs réellement recherchés, derrière les formules et mots d’ordre séduisants, qui éblouissent parfois plus qu’ils n’éclairent.

La troisième difficulté est la « récupération » des mots d’ordre par les uns et par les autres, ou les promesses non tenues. Le « développement durable », à force d’être utilisé pour désigner tout et n’importe quoi, dans l’espace public, a perdu son sens, par exemple, ce qui ne veut pas dire que les textes adoptés à l’échelle internationale aient perdu de leur pertinence.

Une quatrième difficulté est que la situation est aujourd’hui moins claire qu’elle ne l’était à l’époque de la guerre froide, quand deux modèles s’affrontaient : capitaliste et socialiste. Ce résumé impliquait d’ailleurs d’exclure de la grille d’analyse les nombreuses expérimentations qui avaient lieu dans le « tiers-monde », entendu comme désignant les ensembles politiques échappant à la confrontation des deux puissances principales ; l’expression consacrée aujourd’hui est plutôt celle de « Sud global ». Le tiers-monde était considéré comme suiveur. Les différentes voies se cherchent, aucune ne propose de modèle entièrement fermé.

2.2. Quelles sont les grandes options ?

Les grandes options sont indiquées par les exercices de prospective, réalisés par différentes institutions, telles que le GIEC ou l’IPBES. Les quatre scénarios proposés récemment par l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie (ADEME) peuvent servir de fil conducteur, même s’ils sont critiquables. Ils aident à baliser le débat.

Que disent ces scénarios ? Le rapport de 687 pages peut être brièvement résumé.

L’exercice se conclut sur neuf enseignements, dont les principaux sont les suivants : tous les scénarios impliquent des paris majeurs, technologiques et sociétaux, et doivent être engagés rapidement pour porter leurs fruits ; le vivant est un acteur majeur de ces transformations et dans tous les cas l’approvisionnement en 2050 sera à plus de 70 % en énergies renouvelables.

Soulignons trois messages forts

Tout d’abord, sans sobriété, la seule solution repose sur un pari technologique jugé très incertain.

Ensuite, chaque scénario implique une cohérence d’ensemble. On ne peut se lancer dans la sobriété ET le pari technologique, car les solutions concrètes et les options à suivre s’excluent mutuellement, au moins en partie, ne serait-ce que sur le plan du sens et de la lisibilité des politiques publiques.

Enfin l’Ademe tient compte de ses propres sondages, qui indiquent depuis longtemps qu’un changement de mode de vie est conditionné à l’équité, loin devant tous les autres facteurs. Le premier scénario intègre donc ce facteur de diverses manières, notamment en matière territoriale.

2.3. Croissance verte, modernisation écologique, techno-solutionnisme

Croissance verte, modernisation écologique

Elle est appelée « croissance verte » ou « modernisation écologique » suivant les cas. Les enjeux sont compris comme posant un problème principalement technologique, de domination de la nature, pour lequel les solutions du passées peuvent toujours être mobilisées. La modernité repose sur la domestication de la nature, par conséquent le changement climatique ou les effets des pesticides peuvent être dominés de la même manière. Cette option laisse de côté les questions sociales ou d’inégalités, ou plus exactement elle propose de les aborder comme dans le modèle libéral ou conservateur classique, en conservant la hiérarchie sociale. La technologie doit permettre de trouver des solutions à la fois plus vertes et plus productives, sur le plan économique.

Solutionnisme technologique

Cette position est encore appelé » « solutionnisme technologique » ou High tech et pose le postulat « un problème une solution » de préférence technologique. Elle se forge sur le principe de l’innovation et de la destruction créatrice de Schumpeter. L’homme est capable d’imaginer une solution technique pour réparer, résoudre les difficultés auxquelles il est confronté. Cette approche a nourri la grande accélération et permis l’amélioration du niveau de vie de la population au niveau mondial. Nous pouvons citer le cas :

  • de la médecine (vaccin, IRM, …), 
  • du traitement de l’eau (désalinisation, traitement des eaux usées, …), 
  • de l’agriculture (procédé Haber Bosch, drone agricole, ...), 
  • du quotidien (tupperware, Tefal, …). 

Ces divers exemples ont profondément modifié le mode de vie. Ils sont nés de la volonté de résoudre un problème, d’apporter du confort. Cette même approche est à l’œuvre avec le captage du CO² dans l’air, la collecte de nodules polymétalliques dans les océans. Cependant, tous reposent sur une extraction de matières premières importante, des consommations énergétiques notables, en dépit de l’optimisation qui engendre des effets rebond.

Cette option est celle qui est privilégiée par les grands groupes économiques et par les pays développés, parce que c’est la voie qui leur demande le changement le moins important.

2.4. Décroissance, post-croissance, redirection écologique

La décroissance

Théorisée dans les années 70, elle part du constat de l’impossible découplage entre croissance du PIB et impacts sociaux et environnementaux. L’approche émerge à la faveur des travaux de l’économiste Nicholas Georgescu-Roegen. Il met en lumière l’impasse d’une croissance illimitée dans un monde fini. 

Théorisée en France par des penseurs tels qu’André Gorz ou Serge LatoucheRéf. biblio , elle a connu un regain d’intérêt suite à la thèse de Timothée Parrique « The political economy of degrowth », qui a donné lieu à un ouvrage « Ralentir ou périr : l’économie de la décroissance », publié en 2022 aux Editions du Seuil. Elle invite donc à ne plus prendre pour référence le PIB, mais à regarder d’autres voire de nouveaux indicateurs pour qualifier le développement d’un Etat. A titre d’exemple, le Bhoutan a instauré l’indice du bonheur humain pour évaluer le développement des habitants et des activités du pays. 

Toutefois, la décroissance est surtout entendable à l’échelle macro-économiqueRéf. biblio. La notion de décroissance invite à réduire nos consommations, avec pour horizon la réduction de impacts des activités humaines sur l’environnement. Cependant, de tels propos sont difficilement entendables pour une large partie de la population mondiale qui ne bénéficient pas du minimum décent pour se nourrir, boire une eau non polluée et se loger. Elle implique donc une approche différenciée selon les situations. Se pose alors la question des critères pour différencier la mise en œuvre de la décroissance. De même, l’acceptabilité de la renonciation à un certain confort. A ce propose, il convient de souligner la notion de décroissance prospère promu par l’association Alter Kapitae.

La redirection écologique

Développée par Emmanuel Bonnet, Diego Landivar et Alexandre Monnin, c'est un cadre à la fois conceptuel et opérationnel, pour aider les organisations et les territoires à imaginer de nouvelles stratégies pour s’aligner sur les limites planétaires.

Elle invite à prendre en compte le renoncement et les arbitrages que pose ce nouvel état du monde, pour l’ensemble des vivants, humains et non humains. Deux ouvrages évoquent cette approche : « Héritage et fermeture : une écologie du démantèlement »Réf. biblio et « Politiser le renoncement »Réf. biblio. La redirection écologique vise à maintenir l’habitabilité de la planète. A cet effet, elle propose 3 axes d’interventions :

  1. Il faut gérer l’existant, à savoir les infrastructures, techniques, technologiques et organisationnelles qui ne sont pas compatibles avec les limites planétaires. Elle introduit la notion de ruines. Ces infrastructures sont à fermer, rediriger ;
  2. Grâce aux technologies existantes, faire de la soutenabilité faible. Le concept de technologies zombies (José Halloy) renvoie à ces technologies existantes obsolètes à durabilité faible. C’est le cas du véhicule électrique. Toutefois, il convient de les transformer et d’éviter que n’adviennent d’autres technologies zombies ;
  3. Inventer des organisations, des technologies, techniques à soutenabilité forte, qui soient compatibles avec les limites planétaires et qui garantissent un plancher social.

La mise en œuvre de ces 3 axes suppose d’opérer des arbitrages démocratiques, anticipés afin de ne pas être au pied du mur et donc recourir à des arbitrages autoritaires et brutaux. Ces arbitrages non-brutaux convoquent la notion d’attachement, à savoir ce à quoi on tient et ce qui nous tientRéf. biblio. Pour mener à bien ces arbitrages démocratiques, anticipés et non-brutaux, il convient donc :

  • De cartographier les attachements, soit que les parties prenantes locales et extra-locales co-enquêtent
  • D’élaborer des protocoles de dés-attachement, soit de convenir de critères de ce à quoi les parties prenantes renoncent et comment
  • De concevoir de nouveaux modes d’existences, fondés sur de nouveaux critères compatibles avec le maintien de l’habitabilité de la planète et le plancher social.

La redirection écologique interroge la finalité davantage que les moyens.

Ici les enjeux sont compris comme posant un problème d’organisation sociale. Trois objections sont formulées par ce courant, contre l’option de la croissance et du solutionnisme technologique :

  1. Les solutions technologiques n’en sont pas, elles relèvent de la science-fiction, elles n’ont pour objectif que de retarder un changement organisationnel impliquant des questions d’équité :
    • La séquestration de carbone évoquée dans le scénario 4 de l’Ademe n’est pas au point, son coût n’est pas connu, son bilan écologique non plus ; c’est également le cas des « villes intelligentes » et autres solutions reposant sur le numérique ou le nucléaire.
    • La voiture électrique n’est pas accessible pour les revenus les moins élevés.
  2. Quand bien même les solutions technologiques finiraient par être mises au point, il serait trop tard :
    • La fusion nucléaire ne sera pas disponible avant 2080, si les problèmes pratiques et théoriques existants à ce jour sont résolus. L’argent serait mieux investi dans la réduction de la dépendance à l’automobile, l’isolation des bâtiments etc.
  3. Ces solutions n'en sont pas réellement, elles ne font que déplacer les problèmes :
    • La voiture électrique déplace le problème de l’épuisement des ressources des fossiles vers les métaux ; elle ne résout pas le problème de l’étalement urbain et de la consommation d’espace artificialisés.

Ces options qui correspondent aux deux premiers scénarios de l’Ademe sont préférées par les pays en développement, les acteurs économiques de plus petite taille, une partie des petites villes et des mouvements sociaux. Les sondages de l’Ademe montrent que c’est la voie privilégiée par la population française, alors que le solutionnisme technologique ne recueille pas plus de 15 à 20 % d’adhésion.

2.5. Géo-ingénierie et biomimétisme

Géo-ingénierie

La géo-ingénierie relève également des leviers mobilisables pour atténuer et s’adapter au dépassement des limites planétaires dont les conséquences du changement climatique. La pratique repose sur le principe que l’homme peut modifier le climat, l’environnement. Un groupe de chercheurs réunis par l’ANR (Agence Nationale de la recherche), fournit la définition suivante pour la France, publiée en 2014 :

Définition

« La géo-ingénierie de l’environnement correspond à l'ensemble des techniques et pratiques mises en œuvre ou projetées dans une visée corrective à grande échelle d’effets de la pression anthropique sur l’environnement. Il importe de bien distinguer la géo-ingénierie qui met en jeu des mécanismes ayant un impact global sur le système planétaire terrestre des techniques et pratiques d'atténuation ou ayant simplement un impact local. »Réf. biblio

La pratique de la géo-ingénierie pose l’homme en démiurge de l’environnement : il façonne l’environnement à son gré, selon ses besoins.

Parmi les technologies se rattachant à la géo-ingénierie, nous trouvons la modification des régimes des pluies, techniques pratiquées par la Chine lors des Jeux Olympiques. Une technologie proche (envoi de l’iodure d’argent dans le ciel) est aussi utilisée de longue date par les viticulteurs afin d’éviter la chute de grêlons sur leurs cultures. Cette pratique existe aux USA depuis les années 40 et pose des questions juridiques de la propriété des nuages – aujourd’hui plus de 70 pays modifient le régime des pluies en envoyant dans l’air de l’iodure d’argent. La plantation d’arbres à grande échelle pour constituer des puits de carbone s’inscrit dans le même registre.

Certains invitent à requalifier l’assèchement des marais pratiqués depuis l’antiquité comme des prémices de la géo-ingénierie. Toutefois, la différence réside dans l’ampleur de la pratique et les nombreuses inconnues quant à ses conséquences. La Terre est un système complexe, fini. Provoquer des pluies à un endroit X peut potentiellement entraîner une sécheresse en un lieu Y. Une telle approche peut relever d’une arme pour déstabiliser un Etat.

Biomimétisme

Le biomimétisme figure aussi parmi les leviers pour répondre aux enjeux actuels.

Définition

Le biomimétisme consiste à « s’inspirer des propriétés essentielles (par exemple des formes, compositions, processus, interactions) d’un ou plusieurs systèmes biologiques, pour mettre au point des procédés et des organisations permettant un développement durable des sociétés ». Il est encadré par la norme ISO 18458.

Janine Benyus, scientifique américaine et consultante en innovation, a vulgarisé et popularisé le concept, grâce à son ouvrage « Biomimicry : Innovation Inspired by Nature »Réf. biblio. En France, Il est développé au sein du CEEBIOS (Centre d’Etudes et d’Expertises en Biomimétisme). Le biomimétisme repose sur le concept que le vivant non-humain est optimal. Il a développé des stratégies, solutions efficientes, performantes et résilientes, dont l’homme peut s’inspirer. Il est un vivier pour développer de nouveaux procédés, produits, services, modèles d’organisations ou technologiques. L’échelle du vivant non-humain prise en compte va du nanométrique et biomoléculaire à l’écosystème. Il convient de distinguer 3 niveaux d’inspiration du vivant au sein du biomimétisme :

  • Le biomimétisme de forme et matières : 
    • La nageoire des baleines pour se propulser : certaines hydroliennes s’inspirent de la forme pour produire de l’énergie grâce aux vagues. 
    • La peau du requin qui réduit l’adhérence de micro-organismes : elle a été reprise pour les milieux hospitaliers afin de réduire les risques de maladies nosocomiales notamment
    • Le velcro si répandu dans nos vies quotidiennes, et qui est directement inspiré des poils recourbés sur certaines graines qui s’accrochent efficacement dans le pelage des animaux pour assurer leur dissémination
  • Le biomimétisme de propriétés : 
    • La peau des tomates est riche en lycopène : ce composé est un efficace anti-oxydant contre les UV.
  • Le biomimétisme de fonctions et de processus 
    • A l’instar de l’agroécologie ou de la permaculture, certaines techniques d’habitat répondent à cette catégorie de biomimétisme. Elles s’appuient sur la termitière notamment.

De nombreux travaux de recherche & développement sont menés afin d’identifier les diverses possibilités d’inspiration et leur transformation dans les technologies, techniques existantes et futures.

Cette vision optimale du vivant non-humain est à interroger au regard de l’ouvrage d’Olivier Hamant, « Troisième voie du vivant »Réf. biblio. Il démontre que le vivant non-humain se caractérise davantage par un fonctionnement sous-optimal, la redondance, la lenteur et l’aléatoire.

2.6. La sobriété et les Low-tech

La sobriété

Suite au déclenchement de la guerre en Ukraine et des sécheresses répétées, la notion de sobriété a réémergé. Le plan sobriété énergétique et le plan eau témoignent de la mise en lumière de cette notion. 

Cependant, il importe d’aborder la sobriété dans une approche systémique. Elle ne peut se circonscrire à une activité, une ressource. Elle requiert de définir un système, d’examiner les chaînes amont et aval et d’identifier à chacune des étapes les possibilités de réduction de matières, d’énergie, …. Ainsi, aborder la sobriété uniquement sous l’angle énergétique peut conduire à augmenter la consommation d’eau ou d’une autre matière première nécessaire au fonctionnement d’un procédé, voire générer d’autres types de déchets plus toxiques. Il importe donc d’interroger les conséquences et répercussions des activités tant au niveau local que global s’il y a lieu, aussi bien à courte, moyenne, longue échéance.

Les Low-tech

Les Low Tech ont connu un regain d’intérêt suite à l’ouvrage de Philippe BihouixRéf. biblio. Elles se positionnent en opposition à la high tech. 

Elles prônent une économie de ressources pour la construction d’équipements techniques et d’outils technologiques. Elles reposent sur une logique de faible puissance et s’articulent étroitement avec le travail de l’homme. Elles s’inscrivent dans la lignée de l’approche de l’outil convivial d’Yvan Illitch. Elles invitent à renouer un rapport avec l’outil technique, en tant qu’outil maîtrisé, compris par son utilisateur. L’atelier paysanURL externe témoigne de cette approche. En particulier, les Low tech invitent à questionner l’usage de l’outil et donc la pertinence de son développement.

Cependant, derrière toute low tech, il existe une infrastructure à forte consommation d’énergie, que ce soit la transformation des métaux ou la production d’énergie quelle que soit sa source. En outre, face à 8 milliards d’habitants, les low tech ne sont pas en capacité de répondre aux besoins.

3. Idées d'activités

Calculer son empreinte écologique ou son empreinte carbone

Réduire son empreinte écologique

Envisager des moyens de réduire son empreinte écologique en modifiant ses habitudes (alimentation, déplacements, logement, etc.) :

Imaginer ensemble des futurs désirables

  • Fresque des nouveaux récits : 3h, réalisé en petits groupes
  • Fresque du renoncement : atelier pour imaginer en collectif à quelles activités mettre fin et comment, pour respecter les limites planétaires. 4 étapes. Matériel à disposition pour préparer et animer la fresque soi-même.

Création

Ecrire une courte nouvelle d'anticipation à partir des scénarios, prenant en compte un aspect en particulier. La date butoir d'un concours de nouvelles peut constituer un facteur motivant. Des exemples de concours de nouvelles sont listés ci-dessous :

Participer à la construction d'une pièce de théâtre

  • La compagnie LUIT (Laboratoire Urbain d'Interventions Temporaires) cherche des lieux de résidence pour la saison 2023-2024 pour travailler à la construction de Générations F

4. Ressources complémentaires

Références bibliographiques / webographiques

Ouvrages
  • Benyus, J. (1997), Biomimicry : innovation inspired by nature. Harper Collins
  • Hamant, O. (2022), Troisième voie du vivant. Odile Jacob
  • Latouche, S. (2019). La décroissance. Presses Universitaires de France
Articles
Site web

Pour aller plus loin...

Ouvrages
  • Bihouix, P., (2014) L'âge des low-tech, vers une civilisation techniquement soutenable, Editions du Seuil
  • Landivar, D. et Monnin, A., (2021) Héritage et fermeture, Editions Divergences
  • Monnin, A. (2023) Politiser le renoncement, Editions Divergences
  • Parrique, T. (2022) Ralentir ou périr : l'économie de la décroissance, Editions du Seuil
Site web
  • Biomimétisme, site du Ministère de la Transition Ecologie
  • Ceebios, site du Centre d'études et d'expertise en biomimétisme
  • L'atelier paysan, site de la coopérative d'auto-construction
Vidéos

5. Crédits

Cette leçon fait partie du Socle commun de connaissances et de compétences transversales sur l'anthropocène (S3C), produit par la Fondation UVED et soutenu par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

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Première édition :  octobre 2023