Cet enseignement propose une exploration des fondements de la logothérapie et de son versant philosophique, l’analyse existentielle. Situé au carrefour de la psychologie, de la médecine et de la philosophie, il traite de manière centrale de la question du sens de la vie.
Il s’ouvre sur une introduction aux travaux majeurs de la psychologie sociale portant sur des phénomènes tels que le totalitarisme, l’embrigadement sectaire, la radicalisation, le conformisme ou encore la soumission à l’autorité — autant de contextes dans lesquels l’individu est privé de son libre arbitre. Des théories telles que celle de l’engagement (Kiesler, 1971) éclairent ces mécanismes. Nous interrogerons également la souffrance psychique qui en découle. Une analyse critique de ces recherches servira de point d’appui pour poser la question du sens que l’on peut donner à sa vie, en lien avec les valeurs personnelles du sujet.
Dans un second temps, nous aborderons les recherches contemporaines sur la spiritualité, qu’elle soit religieuse ou non, et ses effets bénéfiques sur la santé physique et mentale. Cela nous conduira à explorer les travaux de Viktor Frankl, fondateur de la logothérapie, en mettant un accent particulier sur sa conception de la spiritualité — la noèsis — envisagée comme une dimension essentielle de l’être humain.
La logothérapie est une approche psychothérapeutique centrée sur la recherche de sens. Elle s’intéresse aux problématiques de frustration existentielle, de crise de sens, de dépression, de violence, et plus largement à la souffrance humaine. En se concentrant sur l’avenir et sur la capacité de l’individu à traverser l’épreuve en se connectant à un but, elle se distingue des autres courants de la psychologie viennoise : là où la psychanalyse freudienne met l’accent sur le principe de plaisir, et la psychologie d’Alfred Adler sur la volonté de puissance, la logothérapie se fonde sur le besoin de sens comme moteur existentiel fondamental.
Il s’ouvre sur une introduction aux travaux majeurs de la psychologie sociale portant sur des phénomènes tels que le totalitarisme, l’embrigadement sectaire, la radicalisation, le conformisme ou encore la soumission à l’autorité — autant de contextes dans lesquels l’individu est privé de son libre arbitre. Des théories telles que celle de l’engagement (Kiesler, 1971) éclairent ces mécanismes. Nous interrogerons également la souffrance psychique qui en découle. Une analyse critique de ces recherches servira de point d’appui pour poser la question du sens que l’on peut donner à sa vie, en lien avec les valeurs personnelles du sujet.
Dans un second temps, nous aborderons les recherches contemporaines sur la spiritualité, qu’elle soit religieuse ou non, et ses effets bénéfiques sur la santé physique et mentale. Cela nous conduira à explorer les travaux de Viktor Frankl, fondateur de la logothérapie, en mettant un accent particulier sur sa conception de la spiritualité — la noèsis — envisagée comme une dimension essentielle de l’être humain.
La logothérapie est une approche psychothérapeutique centrée sur la recherche de sens. Elle s’intéresse aux problématiques de frustration existentielle, de crise de sens, de dépression, de violence, et plus largement à la souffrance humaine. En se concentrant sur l’avenir et sur la capacité de l’individu à traverser l’épreuve en se connectant à un but, elle se distingue des autres courants de la psychologie viennoise : là où la psychanalyse freudienne met l’accent sur le principe de plaisir, et la psychologie d’Alfred Adler sur la volonté de puissance, la logothérapie se fonde sur le besoin de sens comme moteur existentiel fondamental.