Nous travaillerons sur neuf nouvelles publiées entre 1917 et 1933, relevant du « modernisme », courant qui a parcouru les littératures du monde entier entre les deux guerres mondiales. C’est sans doute l’expérience de la Première Guerre mondiale qui explique une convergence esthétique et éthique, consistant à étendre la représentation de la réalité au domaine de la subjectivité dans deux directions : la sensation immédiate et l’inconscient. Mais cette convergence s’explique aussi par l’ouverture culturelle du Japon (depuis l’ère Meiji, en 1868), puis de la Chine (après la chute de l’empire, à partir de 1911) à la pensée et aux littératures occidentales. L’objectif du cours sera de se repérer face à des textes à première lecture difficiles, en suivant une méthode de lecture et d’analyse que nous élaborerons au fur et à mesure du semestre.
Virginia Woolf : « Le point sur le mur », « Dans le verger » et « La nouvelle robe »
Akutagawa Ryūnosuke : « Dans le fourré », « Engrenage » et « La vie d’un idiot »
Mu Shiying, « Le Fox-trot de Shanghaï »
Shi Zhecun, « Sorcellerie »
Lu Xun, Journal d’un fou
Virginia Woolf : « Le point sur le mur », « Dans le verger » et « La nouvelle robe »
Akutagawa Ryūnosuke : « Dans le fourré », « Engrenage » et « La vie d’un idiot »
Mu Shiying, « Le Fox-trot de Shanghaï »
Shi Zhecun, « Sorcellerie »
Lu Xun, Journal d’un fou