2. Les actions des citoyen.ne.s

Il importe de souligner des mouvements tels que ceux des ZAD (zones à défendre) ou de mobilisation contre ce que les mobilisés appellent les GPI (Grand Projet Inutile)URL externe.

Ces mouvements sont le fruit de collectifs de structures organisées telles que des associations, et d’organisations plus informelles, plus diffuses, plus spontanées. Ils sont le reflet d’une action en opposition plus frontale avec des politiques publiques, des choix gouvernementaux ou d’autorités locales. 

Leurs actions vont de la désobéissance civile à l’affrontement, en passant par l’aspersion de peinture rouge sur la devanture de boucheries ou de soupes sur des tableaux de maîtres au sein de musées, afin d’interpeller le grand public.

De jeunes diplômés se sont aussi démarqués et ont tenté d’interpeler leurs enseignants et les autorités. Le discours d’étudiants d’Agro Paris Tech en 2022URL externe qui appelle à déserter ou celui de diplômés de Polytechnique déjà en 2016URL externe, invitaient à un réveil écologique. Ces déclarations illustrent une volonté d’agir, une remise en cause d’un mode d’action face aux enjeux écologiques, un rejet de relations destructrices au vivant humain et non-humain.