Les composants d'un document texte

Lorsque l’on travaille sur un document texte, on est amené à en modifier différents éléments ? il est donc nécessaire de nommer ces composants : caractère, paragraphe, image,…
Le vocabulaire est souvent très proche de celui relatifs aux documents papier.
La maîtrise de ce vocabulaire est essentielle pour s’y retrouver dans les menus.
Et au-­delà du vocabulaire, il est important de comprendre le sens qui y est associé dans le monde du numérique, pour faire bon usage des outils permettant de les créer.
Nous allons passer rapidement en revue les composants des documents numériques les plus classiques, et surtout nous attarder sur leurs propriétés.

Les principaux composants d'un document texte

Dans un document texte, sur une page, on trouve des paragraphes eux­-mêmes composés de mots, eux­-mêmes composés de caractères. Dans l’exemple ci­-contre, vous voyez un titre de couleur orange. Ce titre est également un paragraphe, même si dans le sens usuel on n’y penserait pas nécessairement. Ce qui caractérise un paragraphe, c’est qu’il se termine par une marque de fin de paragraphe. Il s’agit d’un caractère non imprimable, qui s’insère lorsque l’on frappe la touche “Entrée”. Il prend la forme d’un “pied de mouche”, une sorte de P à l’envers : ¶ Comme il est non imprimable, il ne s’affiche que si on demande à le faire apparaître dans les paramètres du logiciel. Selon la définition que nous venons de donner, il semble maintenant évident qu’un titre est un paragraphe. Il est souvent utile d’afficher les caractères non imprimables : il permet d’afficher les pieds de mouche, mais aussi les espaces (apparaissant comme des points), les caractères de tabulation (apparaissant  comme des flèches horizontales), les espaces insécables, et encore bien d’autres caractères .

Les principales propriétés des composants d'un document texte

Intéressons-nous à présent aux propriétés de ces composants.

Les propriétés d’un composant déterminent son apparence ? par exemple la couleur d’un mot, ou sa taille.
Elles déterminent aussi sa position ? par exemple un paragraphe peut être centré.
De façon moins évidente, car moins visuelle, ces propriétés conditionnent également le comportement du composant ? par exemple, si on ajoute du texte au début du document, une image pourra se déplacer avec le texte, ou au contraire rester attachée à l’emplacement où on l’a attachée au départ.

Enfin elles conditionnent aussi leur apparition dans des objets qui sont générés automatiquement, comme une table des matières par exemple, qui reporte les paragraphes qui jouent le rôle de titre ou de sous-­titre.

Pour consulter et modifier les propriétés d’un composant, on a deux possibilités :

• la première consiste à passer par les menus jusqu’à trouver la propriété qu’on cherche :

• la seconde consiste à utiliser le menu contextuel :

Le menu contextuel est bien pratique : il extrait des menus les commandes qui sont les plus fréquemment utilisées pour l’objet sur lequel on clique. On le fait apparaître avec Ctrl+clic sous Mac, et clic droit sous Windows.

Les propriétés des divers composants sont très nombreuses, et il faut du temps pour les explorer intégralement et pour apprendre à les maîtriser.

Si vous êtes curieux, vous pouvez vous lancer dans une exploration systématique !
Vous découvrirez des possibilités que vous ne soupçonnez sans doute pas.

Voici quelques exemples :

• dans l’onglet Enchaînements, on découvre "traiter les veuves et les orphelines"
• si je sélectionne une image, je découvre le menu Ancrage, qui me permet de dire à quoi je veux que cette image soit “accrochée”, pour déterminer quel comportement elle aura si on ajoute du texte avant l’image

À vous d'en découvrir d'autres !

IMPORTANT

Ce qu'il faut retenir sur les composants des documents Les composants des documents texte sont nombreux, et s’imbriquent les uns les autres. Chaque composant possède une multitude de propriétés qui permettent d’obtenir des effets très précis, pour un résultat de qualité professionnelle. La maîtrise de ces propriétés nous font également gagner en efficacité, car nous pourrons définir le comportement des éléments, de façon à ne pas avoir à l’ajuster en permanence.