2. Inégalités environnementales et sociales

L’entrée dans l’anthropocène acte un renversement de la pensée de l’environnement. Longtemps compris comme un domaine extérieur au social et l’influençant, les sociétés s’adaptant aux contraintes ou tirant profit des atouts, l’environnement est maintenant aussi regardé comme une production des sociétés. Il est devenu un hybride nature-sociétéRéf. biblio, un tissu de relations de co-productions, dont on doit comprendre les acteurs, les mécanismes, les effets, les temporalités et les spatialiés. Tout phénomène social aura donc des implications environnementales, et réciproquement.

Le problème des inégalités environnementales est de comprendre les interactions entre environnement et inégalités sociales, qu’il s’agisse des inégalités de revenus, d’accès aux soins, à l’éducation, à l’alimentation, ou des rapports de pouvoir entre groupes définis par leurs appartenances de genres, de races, de classes, ethniques, religieuses.

  • Quels groupes sociaux définissent ce qui est bon ou mauvais dans l’environnement ?
  • Qui pilote la production des biens ou des maux environnementaux ?
  • Qui en bénéficie, qui les subit ?
  • Les groupes dominants contribuent -ils davantage à dégrader l’environnement que les groupes dominés ?
  • L’inégale répartition des biens et des maux de l’environnement renforce-t-elle les inégalités préexistantes ?
  • Existe-t-il, et pourquoi, des cercles vicieux de dégradations environnementales et de précarisation sociale ?
  • Comment favoriser des co-évolutions harmonieuses sociales et environnementales ? Réf. biblio