Caractéristiques de la situation |
Degré de controverse |
Faible
|
Élevé
|
(1) Conflictualité des intérêts en jeu
|
|
Les intérêts sont fortement conflictuels, dans la mesure où supprimer les pesticides implique de sauver des vies mais aussi de graves pertes économiques pour les agriculteurs.
|
(2) Public (impliqué mobilisé touché)
|
|
Les publics et acteurs sont très nombreux : écologistes, agriculteurs dans leur diversité, riverains, acteurs du commerce international, ministères etc.
|
(3) Gravité des enjeux
|
Les enjeux sont modérément graves, un abandon des pesticides ou une extension ne met pas la société entière en état d’exception.
|
|
(4) Met en jeu de l’irréversibilité
|
L’irréversibilité est partielle pour les pesticides qui demeurent dans le milieu (polluants organiques persistants).
|
L’irréversibilité est totale, pour les vies perdues et les exploitations.
|
(5) Diversité de l’expertise
|
|
Les experts sont fortement divisés entre eux.
|
(6) Incertitude
|
|
« L’effet cocktail » ou les effets à long terme sont mal connus.
|
(7) Complexité
|
|
Les facteurs en jeu sont en nombre très élevé, qu’ils soient chimiques, sociaux ou économiques.
|
(8) Ambiguïté
|
L’ambiguïté est faible, en réalité, de nombreux travaux de recherche ont bien mis en évidence les enjeux.
|
|
(9) Volatilité
|
La volatilité est faible également, la situation n’évolue quasiment pas.
|
|
(10) Décidabilité
|
|
La décidabilité est très difficile, dans la mesure où sortir des pesticides ou les conserver implique de créer des dommages importants dans les deux cas.
|
(11) Responsabilité
|
|
La responsabilité est difficile à assumer, pour bon nombre d’acteurs y compris publics.
|
(12) Temporalité des enjeux
|
L’urgence est diversement appréciée suivant les acteurs.
|
(13) Persistance
|
|
La controverse est impossible à clore à court terme.
|